jeudi 30 avril 2009

Exposé oui, mais d'idées !


L'exposé se détache des deux autres épreuves par le fait qu'il est oral.

Voyons sa méthodologie :
  1. La problématique est l'élément essentiel de votre exposé. Le professeur ne vous a pas donné ce thème au hasard, il soulève en fait une question compliquée. La problématique doit ainsi faire comprendre au professeur que vous le remerciez indirectement pour le sujet.

  2. De cette question pivot, vous faites une annonce de plan disons "déguisée". En effet, évitez "dans une première partie, nous verrons..." mais dites plutôt "Ainsi la langue n'est pas une fin en soi (A) mais bien un outil indispensable (B)".

  3. Le plan doit être bousculé, n'hésitez pas à réfuter ce que vous dites dans votre première partie tout en grossissant les traits. Une troisième partie peut être envisager si vous vous sentez à l'aise, elle porte sur la résolution du problème.

  4. La bibliographie et la sitographie doivent être citées.

  5. Conseils: Un exposé est une démonstration, mettez donc toutes les chances de votre côté pour conquérir votre public à l'aide de tableaux, images, graphiques.

Un bon commentaire...de texte !


La méthodologie change en restant la même. Le commentaire de texte, à l'instar de la dissertation, est totalement tourné vers le texte, objet de toutes les attentions. Voyons ensemble la démarche à suivre:
  • Lecture du texte: Vous lisez le texte au moins deux/trois fois afin de vous en inspirer. Le but est d'avant tout de cerner sa structure pour mieux le maîtriser. Ensuite vous devez l'épier, le scruter et l'analyser dans les moindres recoins. Chaque idée exprimée explicitement et implicitement doit être comprise et commentée sous peine de laisser à penser au correcteur que vous n'avez pas compris une partie ou que vous l'avez oubliée. D'ailleurs, pour vous aider, penchez-vous sur ses exemples parce qu'ils sont les reflets de l'idée de l'auteur.
  • Introduction: Vous amorcez par une très rapide description de l'auteur, celle-ci se fait en quelques lignes. Ensuite, le thème du texte doit être soulevé de manière précise. Evitez d'entrer dans les généralités. Autre piège, ne parlez que du thème et non de ce qu'a voulu dire, ce qu'a voulu démontrer l'auteur. Puis vient la problématique, à savoir quelle est la question fondamentale que l'auteur pose implicitement. Cette dernière, il faut la dégager du texte. Par la suite, vous devez déterminer la position de l'auteur et là on vous demande bien de dire ce qu'il a voulu démontrer. Enfin, vous faites une annonce de plan.
  • Explication du texte: Elle suit celle de la dissertation (cf. Article dissertation).

  • Conclusion: Elle doit répondre point par point à l'introduction. Elle se doit d'être brève et de ne pas ouvrir sur une question finale. En effet, le commentaire de texte évite de poser une question auquelle on ne peut répondre.
  • Conseils: D'une part, le commentaire doit porter sur le texte entier et vous ne devez pas vous détacher de ce dernier. D'autre part, il ne faut pas paraphraser le texte, on vous demander de le commenter et non de le "réécrire".

(Accès à la méthodologie de l'exposé)

mercredi 29 avril 2009

Le dessert à la station: la dissertation !

La dissertation est très présente en France. Alors avant tout, comment la définir?
C'est un exercice d'argumentation organisée en trois parties (une introduction, un développement et une conclusion) et ce d'après une problématique.
Face à une dissertation, comment faut-il procéder?

PREPARATION:
  • Etalez devant vous des feuilles de brouillon. Vous n'utilisez qu'une face de la feuille.
  • Lisez entièrement le sujet et soulignez les mots-clefs, à savoir les mots qui vous semblent les plus importants. Par la suite commentez-les sur votre brouillon.
  • Conseil: gardez toujours à côté de vous votre sujet et n'ayez de cesse de le relire.
  • Reformulez la problématique de la dissertation avec vos propres mots, veillez à ce qu'elle soit en adéquation avec le sujet en lui-même. D'une interprétation à une autre, cela peut changer.
  • Jetez sur vos feuilles de brouillon toutes les idées qui vous viennent en tête. Trouvez-leur un ordre.
  • Organisez en parties vos idées et un plan se dessinera de lui-même. Il existe trois types de plan:

Plan dialectique: thèse-antithèse-synthèse; quand l'opinion du sujet peut être contredit.

Plan analytique: situation-cause-conséquence ou explication-illustration-commentaire (pour une citation par exemple).

Plan thématique: Réflexion progressive .


REDACTION:
- Argumentation:

  1. Chaque argument doit faire l'objet d'un paragraphe dans lequel l'argument en question est expliqué, illustré d'un exemple et une phrase de conclusion doit apparaître.
  2. Hiérarchisez vos arguments: les moins persuasifs en premier et les plus persuasifs en dernier.
  3. N'oubliez pas l'usage des connecteurs logiques ainsi que de conclure votre idée par une phrase, la même qui ouvre vers l'idée suivante.
    introduction d'achever votre idée (votre argument) pour une phrase de conclusion et qui ouvre vers l'idée suivante.

- Introduction

  1. Entrée en matière: le sujet doit être amené avec une phrase généraliste ("Depuis 1970, le chocolat est...").
  2. Posez le thème du sujet, l'expliquer et le développer pour en dégager le plan.
  3. Annoncez le plan en reformulant vos parties.
  4. Le tout doit être fluide et divisé en paragraphe.
- Conclusion
  1. Résumez les idées précédemment développées. Il s'agit bien ici de l'essentiel.
  2. Elargissez le sujet en intégrant le sujet de la dissertation dans un champs beaucoup plus vaste en suivant votre propre ligne de réflexion.

- Transition: Chaque partie doit finir par une phrase de conclusion et par une ouverture sur la partie suivante.

- Mise en page: sautez une ligne entre introduction et argumentation et puis entre argumentation et conclusion / Marquer un alinéa au début de chaque paragraphe /Mettre entre guillemets les citations utilisées et souligner les titres d'oeuvre.

Entraînez-vous avec les sujets suivants :

La littérature doit-elle être une fenêtre ouverte sur le monde?

Le danger de la légalisation des drogues.

Le langage SMS


Présents sur tous les portables dans le monde entier, le langage SMS a métamorphosé les langues et le langage pour répondre aux nouveaux critères de la communication virtuelle : quantité et rapidité.
Chaque langue a ainsi subit des modifications orthographiques et grammaticales pour être plus courte, plus adaptée aux besoins et aux contraintes du support. Il n'existe plus de convention à respecter à la lettre mais des règles de "codage" et de ... "décodage" à connaître ! Chiffres et lettres s'unissent dans le son et le sens.
Lisez les différents termes "SMS" proposés dans le mot croisé ci-dessous et trouvez le mot auquel il correspond. Cliquez ici.

Une bonne méthode pour travailler

La France cultive l'art d'écrire. Parmi les classiques, nous trouvons la dissertation, le commentaire de texte et l'exposé. Vous y serez confronté. Alors, comment s'adapter à ces méthodologies et par exemple, réussir un bon exposé?

Avant toute chose, penchons-nous sur la gestion du temps. Une épreuve, tout comme un devoir à faire, est avant tout une question d'organisation. Maintenant quelques conseils:
- Etablir de manière réaliste (c'est-à-dire non ce que vous désirez mais ce que vous pouvez faire) un calendrier des devoirs à rendre.
- Choisissez des heures pendant lesquelles vous savez que vous êtes plus attentif. A titre d'exemple, certains étudiants sont du soir d'autres du matin.
- Faites une pause au bout d'une heure et demie / deux heures.

Une fois en France, la situation spéciale dans laquelle vous allez vous trouver pourrait engendrer un brin de stress en plus, c'est pourquoi, voici quelques conseils:
- Bien marquer les pauses afin de respirer et de se changer les idées.
- Pratiquez un sport. Au sein de l'université française, le sport est considéré comme une option et donc gratuit, de même bien souvent du matériel est mis à votre disposition. Mais renseignez-vous vite car les inscriptions sont en début d'année.
- Mangez équilibré.
- Ne négligez pas votre sommeil !
- Vous êtes fort, gardez bien en tête que vous êtes capable !


Maintenant, le temps est venu de passer aux choses sérieuses:

Le français de la rue...dans le blog !

S'il y a bien une différence qu'il faut faire en français, c'est bien celle du registre. Trois niveaux existent: soutenu, courant et enfin familier. Le français appris en cours se situe dans le niveau courant voire soutenu. Ceci dit, une fois en France, vous pouvez être confronté à un autre type: le français familier. Comme en espagnol, faites bien la différence de langage: tout dépend à qui vous parlez !

Un phénomène est à constater: le verlan (l'envers) qui est le fait d'inverser les syllabes, comme son nom l'indique.

Voici une liste des termes de français familier que vous pouvez rencontrer:

Une baffe ................................ une gifle
Le bahut ................................. école
Se barrer ................................ s’en aller, partir
Se casser ................................ s’en aller, partir
Chais pas ................................ je ne sais pas
Chialer .................................... pleurer
Chourav ................................. voler
Chuis ..................................... je suis
Une clope .............................. cigarette
Une connerie ......................... bêtise
Faire chier quelqu’un ........... énerver quelqu’un.
Filer ........................................ partir très vite
Un flic ..................................... policier
Foutre ..................................... faire
Le fric ..................................... argent
Fringues ................................. vêtements
Galère ..................................... désagréable, fatigant
Glander ................................... traîner, ne rien faire
Un gosse ................................. un enfant, un jeune
Un keuf ................................... flic (policier)
Une manif ............................... manifestation
Se marrer ................................ s’amuser
Un mec .................................... garçon, homme, type
Peinard .................................... tranquillement, sans problèmes
Pioncer .................................... dormir
Piquer .................................... voler
Plein de ................................... beaucoup de
Le pognon ............................... argent
Un pote ................................... ami, copain
Traîner .................................... ne rien faire
Un mec ................................... homme
Vachement ............................. très
Y ............................................... ils/il
Chelou .................................... louche

Maintenant...en avant, exercez-vous ici et après ici !

Comment connecter vos idées !


Les connecteurs logiques sont des crochets qui permettent de joindre deux idées. Leur utilisation sert à bien structurer ce que l'on veut dire. De même, ils sont un préalable inévitable à la méthodologie française.

Les connecteurs logiques sont de plusieurs ordres et il convient de bien les identifier. Voici un récapitulatif:

Addiction ou gradation
Et, de plus, en outre, par ailleurs, surtout, puis, d’abord, ensuite, enfin, d’une part / d’autre part, non seulement…mais encore, voire, d’ailleurs, ou,
avec , en plus de, outre, quant à.
Classer
Premièrement…,d’abord / tout d’abord, ensuite, d’une part / d’autre part, non seulement…mais encore, avant tout.
Restriction ou opposition
Mais, cependant, en revanche, or, toutefois, pourtant, au contraire, néanmoins, malgré, en dépit de, sauf, hormis, excepté, tandis que, pendant que, alors que, bien que (+subj.).
Cause
Car, parce que, par, grâce à ± à cause de, en effet, en raison de, du fait que, dans la mesure où, faute de, puisque, sous prétexte que, d’autant plus que, comme, étant donné que, vu que.
Indiquer une conséquence
Ainsi, c’est pourquoi, en conséquence, par suite, de là, dès lors, par conséquent, aussi, de manière que, de façon que, à tel point que, donc.
Condition ou supposition de l’hypothèse
Si, peut-être, probablement, sans doute, éventuellement, à condition que, avec, en cas de, pour que, selon, à supposer que, à moins que, en admettant que, pour peu que, au cas où, dans l’hypothèse où, quand bien même, pourvu que.
Comparaison ou équivalence ou parallèle
Ou, de même que, ainsi, également, à la façon de, à l’image de, contrairement à, conformément à, comme, de même que, ainsi que / aussi…que, plus…que, moins…que.
But
Pour, dans le but de, afin de, pour que, afin que, de crainte que, de peur que.
Indiquer une alternative
Ou, autrement, sinon, soit…soit, ou…ou.
Expliciter
C’est-à-dire, en effet, en d’autres termes.
Illustrer
Par exemple, c’est ainsi que, comme, c’est le cas de, notamment.
Conclure
A titre de conclusion, pour conclure, en dernière analyse, en dernier lieu, au terme de l’analyse, en bref, en guise de conclusion, tout compte fait, tout bien considéré, en somme, en conclusion, finalement, somme toute, en peu de mots, en définitive, après tout, à la fin.
-
Maintenant, à vous de jouer ! Cliquez ici.

Avant de partir, passez par la case "papiers" !


Une fois la certitude de l'au-delà, parlons des démarches à remplir. L'étudiant doit se présenter à la "Torre académica" et de là commencera le périple.

En tant que boursier:

1.- C’est une bourse qui est offerte par l’Ambassade de France et l’Université Autonome de l’Etat de Mexico. Il convient de préciser qu'elle n'est pas valable tous les ans. L’Ambassade prend en charge les frais d’inscription à l’université française, et la sécurité Sociale tandis que l’Université prend en charge les frais de logement et d'alimentation de l'étudiant, environ 400-500 € par mois.
2.- Pour être boursier, il faut passer un petit concours à l’intérieur de la Faculté, il faut rendre à la Coordination de Français, (Historial Académique et Trajectoire idéale avec tous les crédits signés par le tuteur). C’est l’académie de français qui fait la sélection des candidats, ses critères sont : moyenne supérieure à 9/10; validation de la moitié des crédits totaux et l'étudiant ne peut partir le dernier semestre de licence.
3.- Une fois les candidats sélectionnés, l'étudiant doit remplir les dossiers de l’ANUIES et les dossiers d’inscription à l’Université de Lumière Lyon 2. Pour ces démarches, l'étudiant doit assister à la Direction Générale de Relations Internationales de l’Université, ils l'aident à prendre contact avec les personnes de DGRI de Lumière Lyon 2.
4.- Ensuite, l'étudiant doit attendre la lettre d’acceptation de l’Université française et commencer les démarches pour le visa, il le fait à travers le site CAMPUS FRANCE, il est nécessaire de remplir les formulaires en ligne et d’apporter tous les documents pour le visa (photos, lettre d’acceptation, lettre de boursier).

En tant que non-boursier:

Dans ce cas-là, l'étudiant décide de partir en France mais le programme changera. En effet, il doit faire les démarches antérieures excepté passer le petit concours. En ce qui concerne les aides, il doit assumer la totalité de son séjour en France (logement, alimentation, transport et Sécurité Sociale). Néanmoins il est dispensé de payer les frais d’inscription et ce grâce aux accords entre les deux Universités.

lundi 27 avril 2009

Pourquoi partir?

Tout part d'une idée qui mûrit dans la tête de chacun, une idée apparemment folle mais bien réalisable au sein de la faculté de langues de l'UAEM:

Vivre l’aventure française !

Le 7 novembre 1997, l’UAEM a signé une Convention Générale de Collaboration (Convenio General de Colaboración) avec l’Université Lumière-Lyon 2. Cette convention prévoit un échange d’étudiants entre les deux universités. Dès lors, la porte est ouverte vers la France et vous, étudiants de la faculté de langues, vous pouvez profiter de cette opportunité.

Le départ en France respire le bout du monde et c'est bien l'objectif recherché. Vivre loin du Mexique s'annonce comme un apprentissage de la vie et une découverte de soi en plus du but langagier. Une fois là-bas, vous apprendrez à l'échelle de la France: langue, culture... tout se mêlera pour vous enrichir d'une dimension nouvelle.

Sur ce thème, regardez le témoignage d'une étudiante partie en 2007:

mercredi 22 avril 2009

Les tics qui démangent les Français...

Bah euh… écoute, ça serait bien que tu lises cet article quoi.

Ces petites choses qui se greffent dans une conversation sans que personne ne s’en rende compte et qui sont l’objet de phénomène linguiste : ce sont les tics.
Bien souvent, ils ne témoignent pas autre chose qu’une manie dans le langage ou une habitude inconsciente, voire un léger sentiment. Fin…vous voyez quoi.

Il est très important de déchiffrer ces derniers parce qu’ils peuvent gêner votre compréhension !

En avant !